Les différents types d’inhumation

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Les différents types d’inhumation

Enterrer ses morts est ce qui définit l’Homme, avant même qu’il ait été sédentarisé. Selon les époques, les lieux et les religions, la mise en terre se fait sous diverses formes. Aujourd’hui en France, l’inhumation se fait généralement dans un cimetière (plus rarement et sous conditions dans une propriété privée) ; elle est donc soumise aux règles communales et nécessite l’octroi préalable d’une concession. Une fois la concession funéraire acquise, le défunt peut y être inhumé de différentes manières.

 

L’INHUMATION DANS UN CAVEAU FUNÉRAIRE

 Sur l’emplacement concédé dans le cimetière, on vient creuser une cavité dans laquelle on insère un ouvrage en béton.

  • Le caveau funéraire : enterré ou semi-enterré, il est destiné à recevoir plusieurs cercueils et urnes. Il est délimité par une semelle et fermé par une plaque en granit, sur lesquelles viendra s’ériger le monument funéraire.

Bon à savoir : avant d’installer le monument funéraire, un délai de 3 à 4 mois après la construction du caveau est nécessaire pour s’assurer que le terrain soit stabilisé.

Le nombre de cercueils déposés dans un caveau dépend de la taille de celui-ci et de sa configuration ; un caveau peut légalement accueillir jusqu’à 10 cercueils.

Il existe plusieurs sortes de caveaux :

  1. le caveau simple case ou caveau traditionnel : les cercueils sont placés les uns sur les autres, séparés par de fines plaques de béton (les « dalles de séparation »).
  2.  le caveau double case : les cercueils sont disposés les uns sur les autres par rang de deux.
  3. le caveau parisien : la spécificité de ce caveau est de n’accueillir que 2 cercueils côte à côte.

Il existe une variante aux caveaux simple et double case, lorsque le caveau contient des tiroirs : on parle alors de caveau à tiroir simple et de caveau à tiroir double.

Quelle que soit la disposition choisie dans le caveau, les cercueils sont surmontés obligatoirement d’une case vide que l’on appelle le vide sanitaire.

  • L’enfeu : variante hors-sol du caveau, l’enfeu est une case funéraire construite en élévation et encastrée dans un mur (à la manière des tombeaux anciens intégrés dans les murs des églises). De dimension moins importante qu’un caveau classique, l’enfeu peut accueillir un ou deux cercueils. De nos jours, il est surtout utilisé de manière provisoire.

 

  • La cavurne : ce petit caveau en béton est destiné au dépôt des urnes. De construction identique à celle du caveau, il est recouvert d’une plaque sur laquelle vient se poser le monument cinéraire.

 

L’INHUMATION EN PLEINE TERRE

Le défunt est inhumé dans une cavité creusée dans le sol de la concession funéraire. Ce mode d’inhumation est rendu obligatoire par certaines religions (ex : religion musulmane). En France, il est interdit de déposer un corps à même la terre, donc la dépouille mortelle sera obligatoirement placée dans un cercueil. Puisque celui-ci sera au contact direct de la terre, dans un souci de préservation de l’environnement il est conseillé de le choisir en bois simple non verni.

Pour des raisons de sécurité sanitaires, l’inhumation en pleine terre doit être permise par la réglementation du cimetière.

Information utile : à la différence du caveau, la fosse ne peut accueillir qu’un seul cercueil.

Lorsqu’il est prévu d’ériger un monument funéraire ou cinéraire au-dessus d’une fosse non bétonnée, il est impératif de poser celui-ci sur une semelle en béton pour assurer sa stabilité et prévenir le risque de fissures qui proviendraient de mouvements de terrain.

 

L’INHUMATION EN FAUSSE CASE

La fausse case ou caveautin désigne une fosse funéraire qui comporte des plaques de ciment ou de béton sur chaque côté (= sorte de caveau sans fond). Le cercueil est déposé sur la terre, entouré de ces dalles qui le protègent des mouvements de terrain. La construction n’est donc pas étanche et ne requiert pas de vide sanitaire.

Il est cependant possible d’ériger un monument funéraire au-dessus d’une fausse case, à la condition de construire une semelle avant toute pose de  pierre tombale.

Je viens d’acquérir une concession et souhaite y installer un monument funéraire pour ma famille : dois-je faire construire un caveau ?

Il est possible de poser un monument funéraire ou cinéraire sans construction de caveau, à la condition préalable d’installer celui-ci sur une semelle de granit. L’ouvrage reste cependant susceptible d’affaissement avec le temps.

En effet, l’existence d’un caveau fait office de fondations : la sépulture funéraire, composée a minima d’une plaque tombale et d’une stèle funéraire en granit, est un ouvrage lourd, qui nécessite une base stable pour éviter d’être impactée par les mouvements de terrain. Dans le cas de la fausse case, les dalles servent de fondations, mais seul le caveau est étanche : ériger une pierre tombale sur une base saine diminue d’autant le risque d’infiltration.

 

Pour aller plus loin : découvrez notre sélection de pierres tombales.

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